• Les droits de l'enfant se chantent et se déclament !

    Fista, une association à but non lucratif , se trouve actuellement dans Daychounieh, Mansourieh, situé à 15 min à pied du centre-ville de Beyrouth et se trouve au milieu d'une zone écologique protégée et environnée par les arbres, les montagnes et les rivières. C'est dans cet environnement calme et agréable qu'ils enseignent et prennent soin des étudiants. Actuellement, Fista s'adresse à près de 200 élèves de tous âges.

    Wadih est récompensée par FISTA car son poème a bien mis en valeur les droits de l'enfant.

     

     

    La mission de FISTA vise à améliorer la qualité de vie de chacun des élèves  grâce à un enseignement individualisé et à la thérapie. Les méthodes pédagogiques sont conçues pour améliorer les capacités physiques et mentales des élèves en les aidant à améliorer leurs compétences sociales et communicatives, leur donnant ainsi la confiance nécessaire pour participer à leurs communautés locales.

    Le travail  de FISTA consiste aussi à surveiller la santé des élèves et étendre le soutien émotionnel et psychologique à leurs familles. À cet égard, ils travaillent directement avec les parents par le moyen de réunions régulières en leur fournissant de l'aide et des conseils sur la façon de communiquer avec leurs enfants. En résumé Fista s'efforce de créer un environnement favorable, que ce soit créatif et / ou pratique, qui peut permettre aux étudiants de participer et de contribuer à la société sur un pied d'égalité avec tous les autres.

     Cette association propose plein d’activités et des compétitions pour encourager les gens à aider ces enfants. En ce qui me concerne,  j’ai participé à l’une des compétitions de Fista qui nous a demandé d'écrire un poème sur le thème des droits de l'enfant (voir la photo).

    Je vous présente deux chansons écrites par des élèves de EB5. Ces chansons ont été présentées au concours « chansons sans frontières » organisé par l’association française FUSACA en 2011-2012 .N'hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez. 

     

    Mon journal intime de Shérazade Rizk

    Mon journal intime, je l’ai eu pour mes 9 ans.

    Au fil des  pages, j’écrirai mes sentiments.

    De ce côté de la Méditerranée déjà trop souillée,

    ceux qui font le ménage sont les exilés de la pauvreté

     

    Ces jeunes fées du logis

    travaillent même à la bougie.

    Le café doit être toujours prêt,

    Chut ! Madame fume son narguilé.

     

    Au royaume de la prière automatique,

    l’âge est chassé à coup de chirurgie esthétique.

    Jamais entendu parler de l’esclavage,

    la misère est exploitée sans ambages

     

    Puisque vous dites oui à la démocratie,

    n’acceptez plus ces compromis

    Puisque vous dites non à l’oppression,

    ne fermez plus les yeux sur les discriminations

     

    Les villas des expatriés poussent comme des champignons,

    partout des voitures qui font sensation.

    Vêtements griffés, institut de beauté.

    Se faire servir par une népalaise, c’est branché

     

    Religion et consommation ne font pas bon ménage,

    contrairement à celle que tu retiens en otage.

    Puissent les printemps arabes renforcer

    les droits des minorités toujours plus fragilisés.

     

    Puisque vous dites oui à la démocratie,

    n’acceptez plus ces compromis

    Puisque vous dites non à l’oppression,

    ne fermez plus les yeux sur les discriminations

     

    l’épouvantail de Mona Khalil

    Tout recousu, tu étais bourré de paille

    Et disais aux moineaux «  il faut que tu t’en ailles »

    Tâche ingrate mais nécessaire

     pour échapper à la misère

     

    Ton maître satisfait te surveillait

    Tout de tes rêves il ignorait

     Intrigué par un troubadour frivole

     ton monde semblait être une geôle

     

    Tu t’es surpris à vouloir danser

    A gambader, à flâner

    Sensation de liberté et de légèreté

    Sous le ciel étoilé

     

    Osons vivre sans se soucier

    Des sots  et des chemins tout tracés

    Gardons nous de vouloir toujours plaire

    A ceux  qui ne savent que braire

     

    Mais dans une société hiérarchisée

    Seul compte les idées de la  majorité.

    Terminé les bals improvisés

    C’est l’heure de la productivité

     

    Il t’a remis sur les rails

    En te prenant en  tenailles

    La raison s’en est allée

    Ton âme s’est libérée

     

    Si tu avais pris la clé des champs

    Tu aurais prouvé à tous ces arrogants

    Qu’on peut chasser les oiseaux  affamés

    A coup d’entrechats croisés

     

     

    Osons vivre sans se soucier

    Des sots  et des chemins tout tracés

    Gardons nous de vouloir toujours plaire

    A ceux qui rendent notre vie un enfer.

    « Et dans votre langue?22 novembre : fête de l'indépendance du Liban »

  • Commentaires

    1
    ROCLATOUR
    Mardi 27 Novembre 2012 à 18:41

    LA CHANSON DE SHERAZADE PEUT SE CHANTER DANS TOUS LES PAYS DU MONDE

    BRAVO....

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